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La petite eau du Breuil-sur-Couze (Puy-de-Dôme) croit en sa Marianne d’Or

Il y a quelques semaines, le directeur d’Hydroxydase, Olivier Mandon, a déposé un dossier de candidature à la Marianne d’Or du développement durable. On vous dit pourquoi la petite source puydômoise peut prétendre, à l’automne prochain, à cette distinction.

Depuis plus d’un siècle, la source Hydroxydase est exploitée au Breuil-sur-Couze. Exceptionnelle pour sa teneur en magnésium (240 mg par litre) mais aussi pour sa richesse en calcium et en bicarbonate, cette eau minérale naturelle légèrement gazeuse conserve toutes ses propriétés grâce notamment à une exploitation raisonnée et respectueuse de l’environnement. Des atouts que la source, propriété du groupe Cosmediet depuis 2013, aimerait mettre en avant pour obtenir la Marianne d’Or du développement durable, remise chaque année à cinq entreprises qui ont su se démarquer.

Un environnement préservé

Au pied du pic de Nonette, à quelques encablures de la Couze, le site Hydroxydase s’étend sur 15 hectares, laissés à l’état naturel, sans pecticides, au cœur du Bassin minier.
À quelques dizaines de mètres de l’usine, un apiculteur a installé des ruches pour la production de miel et l’élevage de reines, tandis qu’un agriculteur exploite également un terrain, cultivant de la lavande médicinale et du sarrasin bio.

Une exploitation raisonnable de la ressource

C’est depuis la source Marie-Christine Nord qu’est extraite, depuis les années 70, l’eau Hydroxydase. Chaque minute, 24 heures sur 24 et 365 jours par an, ce sont 4 à 5 litres d’une eau minérale naturelle légèrement gazeuse qui remontent d’un forage, profond d’une centaine de mètres. « On respecte la ressource et on pompe de manière raisonnable pour ne pas en déséquilibrer l’origine », insiste Olivier Mandon, directeur général de Cosmediet, propriétaire de la source.

Des huiles essentielles bio en complément

Depuis quelques années, Hydroxydase commercialise sa version Lemon et fraîcheur. Deux eaux aromatisées avec des huiles essentielles biologiques. Et pour pérenniser les neuf emplois du site, Olivier Mandon va installer très prochainement au Breuil-sur-Couze une unité de production d’ampoules de compléments alimentaires, certifiés bio.

Un processus réfléchi et des salariés mobilisés

Premier élément, non négligeable, les bouteilles d’Hydroxydase sont en verre, une matière recyclable à l’infini. Par ailleurs, les cartons et plastiques utilisés sont triés et collectés par un prestataire de services. Les palettes sont en bois, le papier d’imprimante est recyclé, le chariot élévateur fonctionne au gaz et, comme rien n’est laissé au hasard, toutes les ampoules du site sont basse consommation.

Une réflexion globale parfaitement relayée par les neuf employés d’Hydroxydase. »On essaie de se comporter de manière irréprochable », confirme Claude Cibert-Gothon, directeur du site du Breuil-sur-Couze.

Un responsable qui connaît le chemin de la victoire

Directeur d’Hydroxydase depuis 2013, Olivier Mandon a déjà deux Marianne d’Or à son palmarès. Une première en 2012 en tant qu’adjoint au maire en charge de l’environnement et au développement durable pour la ville de Villefranche-sur-Saône, et une seconde en 2014, comme directeur général de Cosmediet, société aujourd’hui propriétaire d’Hydroxydase. « Cette Marianne, ça serait une reconnaissance extraordinaire pour une entreprise centenaire, qui a toujours été naturelle », insiste le responsable de l’entreprise.

Réponse à l’automne prochain lors du Congrès des maires, durant lequel seront remis les trophées.

Ecrit par Maxime ESCOT pour lamontagne.fr
Publié le 03 juillet 2018 à 07h43