C’est une eau unique au monde… et elle est produite en Auvergne, au Breuil-sur-Couze (Puy-de-Dôme). Découverte en 1902, l’Hydroxydase est une eau minérale aux propriétés remarquables, reconnue depuis plus d’un siècle pour ses effets sur le bien-être, l’anxiété et la récupération physique. Rachetée l’an dernier, l’entreprise souhaite aujourd’hui relancer sa production.
Puisant sa richesse dans les failles des volcans d’Auvergne, l’eau précieuse de Breuil-sur-Couze (Puy-de-Dôme) est rare : son débit n’est que de 4 litres par minute. Sa composition minérale serait exceptionnelle, comme l’explique le Dr Ravi Shrivastava, responsable scientifique : “Elle contient 9 000 mg/L de lithium et 243 mg/L de magnésium, ainsi que d’autres éléments. Ensemble, ils nourrissent le cerveau et favorisent la régénération cellulaire”.
Exploitée dès 1912, l’Hydroxydase est déclarée d’intérêt public par décret en 1934. Quelques décennies plus tard, l’entreprise est modernisée et connaît un véritable essor : jusqu’à 300 000 coffrets vendus par an, exportés jusqu’au Japon. Mais son rachat par un groupe pharmaceutique en 2004 marque le début de son déclin… jusqu’à sa vente en 2024.
La société est alors reprise par trois entrepreneurs, déterminés à lui redonner vie. « Quand on a vu le déclin depuis une quinzaine d’années, on garde l’espoir que ça reparte, que cela redémarre dans de bonnes conditions et que l’on retrouve les belles années 2000″, explique Jérôme Pommier, responsable de la production.
Julien Bonnefoi, président d’Hydroxydase, ajoute : « L’idée, c’est de valoriser un produit local et unique, de le relancer et de faire rayonner l’Auvergne au niveau national, voire au-delà ».
La société compte aujourd’hui cinq salariés, dont les trois associés. Elle vise rapidement 400 distributeurs : pharmacies, magasins bio, enseignes diététiques, ainsi qu’un nouveau canal de vente directe via son site internet. Le coffret de 15 flacons devrait être proposé autour de 20 euros.
Avant d’espérer à nouveau s’exporter à l’international, l’Hydroxydase pourrait d’abord séduire plusieurs clubs sportifs régionaux, intéressés par ses effets sur la récupération musculaire et la gestion du stress.
Article rédigé à partir du reportage de Léa Broquerie et Rachel Desmis pour France 3 Auvergne
Publié le 21 novembre 2025 à 05h30
